nom : Tanaka
Prénom : Chihiyo
Age : 18 ans
Description Physique :
Chihiyo est une jeune femme assez grande, aux longs cheveux sombres toujours noués et aux yeux bruns. Vêtue de vêtements violets bordés d’une teinte dorée, elle montre un certain goût pour le luxe. Un regard qui exprime totalement la personnalité qu’elle possède, ainsi que l’humeur qu’elle reflète. Ses yeux n’ont encore jamais montré de la prétention, car elle l’a juge inutile. Elle aime avoir une apparence soignée sans pour autant être coquette.
Description Caractérielle :
Chihiyo est franche et assez optimiste, mais sournoise et a par moment un sale caractère dur à digérer quand elle est de mauvaise humeur. Elle est directe, et a horreur du mensonge, quand celui-ci est mal intentionné. Son caractère est assez simple à cerner, mais souvent plus dure à dénicher. Préfère la compagnie à la solitude, aime sourire plutôt que cacher ses émotions, est chaleureuse plutôt que froide, Chihiyo ne laisse pas totalement (et peut-être pas suffisamment) convertir sa personnalité suivant le code des ninja. D’après elle, une personnalité ne doit pas être faite suivant un code, aussi important soit-il.
Défaut : Chihiyo est difficile à faire sortir de ses gonds, des fois, elle devrait s’énerver d’avantage pour se faire respecter, bien que certaine fois, sa façon de parler est blessante. Elle est peut-être aussi un peu trop protectrice d’après beaucoup de personnes. Elle est aussi par moment un peu trop mystérieuse, ce qui fait qu’elle peut parfois sembler bizarre et qu’elle n’utilise plus la parole, à cause d’un problème qu’elle se répète sans réussir à le démêler.
Qualité : Son sang froid. Il est difficile de démontrer qu’elle peut être en colère, elle est presque toujours calme (par contre, celui qui l’énervera a du soucis a se faire !). Elle n’est pas rancunière, et n’aime pas chercher les embrouilles.
Ses goûts :
Elle aime : Elle aime avec un grand intérêt le luxe dans lequel elle a eut la chance de grandir… Mais ne s’en vante pas pour autant. Elle aime aussi jouer de la flûte pour passer le temps, ainsi que les endroits en altitude et les nuits étoilées. Rêvasser, c’est une chose dont elle ne peut se passer…
Elle n’aime pas : A commencer, le mensonge inutile ! Pour elle, le mensonge ne peut être utilisé que pour préserver un être cher, mais pas pour faire naître les faux espoirs. Elle a aussi en horreur qu’on la prenne au dépourvu, ou que l’on lui reproche d’avoir eut la chance de grandir dans un certain luxe, un confort que certains n’ont pas pu avoir, ni même rêver. Elle n’aime pas non plus ceux dont les moindres paroles cache un aspect vexant et offensant pour les autres.
Particularité : Bien que membre de la famille Tanaka, n’a jamais eut à pénétrer, ni même entendu parler de Erratum car ils la jugeait trop jeune pour s’habituer à la cécité avant son départ, et par conséquent, elle a toujours don de la vue. Elle ne possède donc pas les techniques étant propres à son clan, et n’est qu’une simple kunoichi, sans don particulier.
Histoire :
L’enfance de Chihiyo est des plus enviable. Son passé n’est pas que désastre… On pourrait même dire qu’elle a eut une enfance heureuse, bien que vivant dans une famille de ninja.
Chihiyo est née suite à l’union de Mayane Kirichi et de Tetsuke Tanaka, et fut très appréciée de toute la famille. Tetsuke était aveugle, suite aux traditions et surtout, aux devoirs familiaux, ce qui contrairement à vos pensées, n’était pas un handicap pour nous. Mayane était une ancienne kunoichi, qui sous ordres de son père, a laissé son métier pour rester au foyer. La vie s’écoulait paisiblement dans la luxueuse demeure où elle résida durant ses six premières années. Chaque jour, Chihiyo se devait d’aller prier dans le temple situé de l’autre côté de la ville, et ça, depuis toujours.
Le jour de ses trois ans apparut, Mayane, comme à chaque jour de l’anniversaire de la jeune héritière des Tanaka, jouait de la flûte pendant que la jeune enfant s’empressait d’arracher la couche de papier fin qui cachait la surprise qui l’intriguait toujours plus ! Mais lors de la cérémonie, des envoyés du kage vinrent frapper à la porte demandant de toute urgence Tetsuke. Il partit alors, sans que le reste de la famille ne soit au courant. Au départ le silence fut maître de la demeure à présent vidé du chef de famille. Mais ce n’est pas pour autant que Mayane stoppa la petite fête de sa fille, ‘c’est sa journée’ disait-elle, sur un hochement de tête certain. La journée, du regard d’un enfant aussi jeune, se passait comme dans un rêve. Par contre, pour Mayane, la journée fut plus angoissante… Elle n’aimait pas l’idée que son époux soit hors de sa vue, et surtout, pour aller à une destination qui lui était inconnue. Chihiyo, n’étant pas d’âge à comprendre de telles futilités devait, malgré son jeune age, s’entraîner à la calligraphie.
Les journées défilaient avec hâte, mais sans nouvelles de Tetsuke. Mayane était perplexe et de moins en moins souriante… Chihiyo commençait à avoir quelques soupçons, même si la situation ne lui semblait pas dramatique.
Un an passa, le sourire de Mayane était définitivement effacé de son visage, et Chihiyo avait ses quatre ans. Quelqu’un frappa à la porte, et toute deux partirent l’ouvrir. Un homme, dont la cécité ne gênait pas, remplacé par ses habitudes était là. Mayane sourit, bien qu’il ne puisse pas le voir. Ils envoyèrent la jeune enfant dans sa chambre, et entamèrent une grande discussion. Chihiyo monta les marches de la grande maison, et y resta, voulant écouter la conversation, bien que ça lui soit interdit. Elle écoutait la voix de son père, proposant gentiment à Mayane de devenir membre intégral de la famille. Sur un hochement de tête, elle répondit qu’elle ne pouvait devenir aveugle, car s’occuper d’une enfant lui serait impossible le temps qu’elle s’y habitue. Elle écoutait, sans vraiment comprendre le sens des phrases qu’ils employaient. Elle comprenait simplement que sa mère refusait la cécité, un comble pour les Tanaka, mais qui ne sortit jamais des quatre murs clos de la demeure. C’est alors que Chihiyo, malencontreusement glissa de la marche et se fut un long et bruyant grincement qui la trahis. Elle se mit à courir et s’enferma dans sa chambre (même à cet âge, elle suivait une discipline stricte). Ses parents montèrent, et elle fut punie. Mais là, rien de bien inhabituel…
Par contre, des yeux Tetsuke, Mayane par son refus, repoussait la famille Tanaka et ses traditions. Les années s’écoulaient sans que des changements flagrants paraissent.
Une grande cérémonie eut lieu pour connaître la réponse de Mayane, qui ne manifesta pas, ce qui déçue la majeure partie de la famille. Chaque jour, et de plus en plus souvent, Tetsuke se devait de s’absenter sans dire où il allait, à sa conjointe, car elle avait refusée l’offre, et le travail revenait à sa charge. Pendant ce temps, Chihiyo apprenait l’art de la calligraphie, devant sa mère. Cette dernière remarqua que Chihiyo avait une importante dextérité. Alors, durant l’absence de son mari, elle qui avait était une kunoichi, lui apprit les bases très tôt.
Le dixième printemps de Chihiyo arriva. Ses parents étaient absents, et elle en profita pour aller chercher la si précieuse flûte de sa mère. Et pour la première fois, elle en joua… Elle était contente d’ailleurs, elle ne se débrouillait pas mal. Mais le bruit alerta surtout sa mère, qui se rendit à la demeure. Elle aperçut Chihiyo, et fut rassurée, puis alla la voir sans faire trop de bruit. Alors qu’elle posa sa main sur son épaule, Chihiyo sursauta et en lâcha la flûte. Sa mère la rattrapa, et fit une moue bizarre. Elle l’emmena dans la cours intérieur, et la fit travailler. Selon elle, c’était par manque d’entraînement qu’elle n’avait pas sus anticiper sa venue. Chihiyo travailla durement, et même peut-être trop ! Ce qu’attendait sa mère était d’un niveau trop élevé pour elle. Elle était à bout de souffle, mais Mayane en demandait toujours plus ! Elle finit par tomber à terre et ne voulait plus se relever. Sa mère partit lui chercher la flûte, et lui offrit. Bien qu’elle n’avait plus assez de souffle pour en jouer, elle sourit, contente de ce présent.
Chaque soir, elle en jouait. C’était son moment à elle, ou elle pouvait rêver. La nuit également, elle s’entraînait au lancés de shuriken, dans l’obscurité, la tâche était dure, mais si elle voulait satisfaire l’attente de sa mère, il fallait qu’elle se mette au travail. Elle n’y arrivait pas, mais elle s’approchait plus en plus de son but.
Son père n’était toujours pas au courant, mais aucune des deux n’osa le dire. Pour Tetsuke, une femme se trouvait au foyer, et non pas sur un aire d’entraînement.
Au cours d’un repas, Tetsuke évoqua que les Tanaka et lui-même avaient décidé à quand Chihiyo perdrait la vue. Mayane se sentit offensé de ne pas être au courant, et avala de travers. Chihiyo, elle semblait plutôt fière d’assumer ce devoir mais sa mère s’y opposa avec autorité. Elle fut déçue de ne pas avoir accès à ce don elle rêvait le plus, faire partie intégrante de la famille, plutôt qu’être le lourd fardeau à traîner.
La majorité chez les Tanaka était fixée aux alentours des quinze ans, c’est pourquoi la date prévue pour que Chihiyo apprenne l’existence de l’Erratum était seize ans, pour qu’elle soit en mesure de se débrouiller. Elle fut vexée que sa mère s’oppose encore a se dont elle avait envie, et partit dans sa chambre. Elle sortit ses shuriken, et les lança dans ses murs, refusant d’ouvrir la porte. Tetsuke ouvrit la porte, et comprit très vite se qu’elle faisait… Il se retourna vers Mayane et se mit à l’interroger sur le simple fait que sa fille ait des shuriken, et qu’elle a l’air de savoir s’en servir. Mayane lui avoua tout, mais Chihiyo, ne préférant pas se mêler à la conversation, continuait avec les petits projectiles. On peut dire que se fut une assez grande dispute qui débuta. Tetsuke, irrité et se sentant trahi, partit chercher une feuille de papier, un pinceau et de l’encre, puis retira toutes les armes qu’avait la jeune fille, et lui demanda d’aussitôt se mettre à calligraphier plutôt que de faire des facéties ! Chihiyo obéit et se mit à son travail, sans rien ajouter. Elle s’ennuyait particulièrement à faire un tel passe-temps… Elle attendait ses seize ans avec une importante impatience. Mais elle eut très vite l’impression que le temps passait avec moins de hâte.
Après que Mayane eut raisonné Tetsuke, ils vinrent s’excuser, et rapportèrent les quelques petits projectiles qui étaient si précieux pour elle. Son père lui demanda de se lever, et Mayane, Chihiyo et lui-même se rendirent dans la cours intérieur. L’entraînement de Chihiyo débuta, et elle fut contente de montrer à sa mère qu’elle était plus robuste. Tetsuke était lui aussi fier de voir que Mayane lui avait bien insufflé les bases. La soirée fut plus amusante que l’après-midi, mais aussi plus dure. Chihiyo semblait joyeuse de travailler, même si pour certaine fois, elle avait du mal à assimiler certaine chose.
Chaque jour, elle avait le droit à son entraînement, et elle progressait lentement.
Seize ans, l’âge tant attendu de tous ! Mayane demeurait perplexe, Chihiyo, impatiente. Elle devait se rendre avant d’aller voir son père au temple. Mais quand elle revint, son père hochait la tête alors qu’elle souriait. Il lui dit que la cérémonie ne sera pas pour aujourd’hui… Chihiyo se contenta de sourire, mais Tetsuke lui, ajouta qu’elle n’était pas prête. Chihiyo fit mine d’être d’accord, et ne dit rien. Elle voulait tout savoir sur les origines de la cécité familiale. Mais elle vit que la chance était reportée. Elle resta dehors tout la journée, et se mit à travailler plus durement, cherchant à prouver qu’elle peut assumer de telles responsabilités, mais personne ne paraissait s’en soucier. Elle travailla, travailla sans cesse, sans changement d’avis des Tanaka.
Dix sept ans… Et aujourd’hui dix huit ans et toujours au même point. Elle décida alors de quitter la maison, et de se diriger vers le village le plus proche, afin de prouver qu’elle pouvait endosser les risques à courir… C’est ainsi qu’elle vint à Suna